Les causes du mal de dos se rangent en trois grandes catégories

Les causes organiques – Les causes fonctionnelles – les causes mécaniques

On rajoute une 4ème catégorie, Les causes mixtes ou intriquées.
Il s’agit des cas où l’on retrouve chez un même patient à la fois des causes mécaniques, fonctionnelles et même organiques.
Le SIPHO fonctionnera essentiellement sur les causes  d’origines mécaniques

Les causes mécaniques

On les définit comme les douleurs provoquées par une augmentation des pressions sur les zones sensibles de la colonne vertébrale, c’est à dire les disques intervertébraux, les muscles paravertébraux, et les racines nerveuses émergeant par les trous de conjugaison.

Les causes mécaniques les plus fréquentes sont :

Les hernies discales, l’hyperlordose lombaire (ou augmentation de la cambrure), le canal lombaire étroit, l’arthrose postérieure et les contractures musculaires para-vertébrales.

Les activités quotidiennes incriminées dans les douleurs mécaniques se retrouvent essentiellement dans le sport, les activités professionnelles et la vie scolaire.
Le sportif de haut niveau est particulièrement sujet aux lombalgies du fait d’un surentraînement et des multiples traumatismes auxquels est soumise la colonne vertébrale. Certains sports sont plus exposés aux lombalgies pour leur brutalité (football, rugby) ou pour leurs efforts en extension (basket, tennis).
Mais le sport loisir peut également être responsable de lombalgies.

Les activités professionnelles jouent un rôle incontestable : les professions de santé, les aides soignantes (port de malades), les dentistes (flexion du tronc en avant) sont exposés au mal de dos, ainsi que les manutentionnaires et les travailleurs de l’industrie et du bâtiment (soulèvement de charges, utilisation d’outils vibrants…).
Sans oublier l’institutrice, notamment de maternelle qui s’arque-boute au-dessus de ses chers petits.

Que dire encore du conducteur d’engins dont la colonne vertébrale subit les vibrations du  moteur et du jardinier qui travaille à longueur de journée le tronc fléchi en avant.

Nous avons pu constater que la Pause SIPHO donne d’ excellents résultats dans les douleurs mécaniques et pourra donc s’ appliquer à 8 ou 9 personnes sur 10 souffrants du dos.

schéma pour mieux comprendre les causes mécaniques:

Agrandissement de la colonne vertébrale et des quelques éléments qui la composent.

 

4 éléments majeurs interviennent dans le phénomène douloureux:

Les muscles para vertébraux, les racines nerveuses, les disques intervertébraux et les articulaires postérieures.

Exemple de douleur mécanique : hernie discale.

Dans ce cas, la douleur a plusieurs origines, l’inflammation du disque, la compression des racines nerveuses (sciatique ou cruralgie…), ou encore la contraction des muscles para vertébraux. En effet, l’atteinte du disque inter vertébral entraîne dans la majorité des cas une contracture réflexe des muscles voisins.

Les causes organiques

Ces causes sont relativement  rares et représentent moins de 5% des maux de dos. Malgré tout, il est évidemment très important d’y penser, et c’est bien sûr le rôle du médecin, car elles ont un traitement spécifique et sont souvent guérissables si elles sont prises à temps.

Les causes organiques les plus fréquentes sont : les tumeurs (cancéreuses ou non), les rhumatismes inflammatoires (la spondylarthrite, la polyarthrite) et les causes infectieuses (encore plus rares) comme les Spondylodiscites (l’infection du disque intervertébral).

On ne saurait trop vous conseiller d’aller au moins une fois consulter un médecin compétent et faire un minimum d’examens complémentaires (radiographies, éventuellement scanner ou IRM) afin de poser un diagnostic avant
de pratiquer la pause SIPHO.

Les causes fonctionnelles

C’est sans doute les causes les plus difficiles à diagnostiquer et leur diagnostic est le plus souvent fait par défaut. Autrement dit, lorsque ni causes organiques, ni causes mécaniques ont été trouvées, la douleur est alors fonctionnelle. On range dans les causes fonctionnelles toutes les causes d’origine psychique, notamment, la sinistrose, l’hypochondrie et surtout les syndromes dépressifs. Toutes ces maladies agissent en augmentant le seuil à la douleur. Cela veut dire en simplifiant que ces patients ressentent des douleurs qu’ils ne devraient pas percevoir car leur dos est sain. Ce sont alors les centres, les voies et les récepteurs de la douleur qui fonctionnent mal. Ces patients réagissent en général bien aux thérapies de type hypnose ou relaxation.

Les causes mixtes ou intriquées

Ces causes où l’on retrouve pêle-mêle des origines mécaniques, fonctionnelles et même organiques illustrent parfaitement ce vieux proverbe chinois :
« Le médecin commence à avoir mal à la tête quand son patient a mal au dos. »
Quant aux pourcentages, si les causes organiques sont les plus rares avec moins de 5% des cas, les causes mécaniques sont les plus fréquentes avec 70% des cas, les causes fonctionnelles représentent 7% des cas et les causes mixtes environ 19%.